
À l’occasion du mois d’octobre dédié à la lutte contre le cancer féminin, les femmes du cabinet Global Forest Environment Consulting (GFEC) se sont rendues, ce mardi 28 octobre 2025, au Centre de Cancérologie d’Akanda. Une belle initiative pleine de solidarité, portée par la volonté de mieux comprendre la maladie et de s’impliquer davantage dans la sensibilisation.

Une rencontre enrichissante avec le corps médical
Accueillies par le colonel Dr Boris KOUMBA, les collaboratrices du cabinet ont eu l’occasion d’échanger longuement avec le spécialiste sur les cancers du sein et du col de l’utérus, deux maladies qui figurent parmi les principales causes de mortalité féminine dans le monde.
« La seule façon de guérir du cancer, c’est de se faire dépister tôt », a rappelé le Dr Koumba, soulignant combien le dépistage précoce reste notre meilleure arme.
Le dépistage précoce, un geste qui sauve des vies
Le spécialiste a expliqué que plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition du cancer du sein, notamment : les antécédents familiaux, le manque d’activité physique, le stress, le tabac ou encore une mauvaise hygiène de vie.
Certains signes doivent nous alerter : une boule qui apparaît, un changement dans la forme du sein, ou toute autre modification inhabituelle. « Ces symptômes ne signifient pas forcément qu’il s’agit d’un cancer, mais ils doivent pousser à consulter », a-t-il insisté.
Le cancer du col de l’utérus, un danger souvent méconnu
Le Dr Koumba a également mis en lumière la gravité du cancer du col de l’utérus, causé dans la majorité des cas par le virus du papillome humain (HPV), transmis par voie sexuelle.
Ce cancer, quatrième le plus fréquent chez la femme, a provoqué près de 350 000 décès en 2022, selon les estimations récentes OMS (https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets).
Des douleurs au bas-ventre, des pertes vaginales anormales ou des saignements anormaux doivent conduire à un dépistage rapide, car « le cancer du col de l’utérus peut être guéri s’il est diagnostiqué à temps », a-t-il souligné.
Briser la peur du dépistage
Pendant les échanges, plusieurs femmes ont partagé leurs craintes face au dépistage. « Découvrir qu’on est malade est une épreuve difficile », a déclaré Madame NTSAME Vanessa
Mais cette rencontre leur a permis d’apaiser les inquiétudes et de mieux comprendre l’importance de la prévention. Il faut le dire la peur n’est jamais une protection, mais un élément qui détruit. « Cette visite nous a permis de comprendre que la peur ne sauve pas des vies. Le dépistage, lui, peut le faire. », a déclaré une collaboratrice.
Les femmes du cabinet sont reparties plus conscientes de l’importance de parler, d’informer et d’encourager d’autres femmes à agir. « Ce fut une expérience enrichissante pour nous. Nous sortons de là avec la ferme intention de sensibiliser davantage », a confié l’une d’entre elle.
Un engagement qui se renforce
Avant de terminer la séance, le professionnel de la santé a encouragé les femmes à pratiquer une activité physique régulière et à faire l’autopalpation des seins, des gestes simples mais tellement important. « Se palper, c’est se protéger », a-t-il rappelé.
Les professionnelles de santé ont insisté sur la nécessité pour chaque femme faire des examens médicaux réguliers, pour maximiser les chances de détection précoce.
Conscient de la gravité du cancer, qui touche près de 86 % des femmes au Gabon, le cabinet GFEC s’engage à intensifier ses actions de sensibilisation à travers ses différents canaux de communication. « La lutte contre le cancer ne se limite pas au mois d’octobre. Le cancer n’est pas une affaire de mois », a souligné Madame Raïcka Youbi. « C’est un combat de tous les jours », a-t-elle ajouté.
La visite s’est terminée dans une belle ambiance, avec la remise de dons pour soutenir les patients et encourager le personnel soignant pour leur travail remarquable. Une photo de famille est venue immortaliser ce moment fort, symbole d’un engagement collectif dans la lutte contre une maladie qui bouleverse tant de vies.
Ce moment restera gravé dans les mémoires comme un appel de solidarité. Car au-delà des mots, des beaux discours, c’est dans l’action que naît l’espoir.
